Last name: Mercer
Although it is of early medieval French origin, this is an English and Scottish occupational surname for a trader, or merchant. It derives from the Old French word "mercier" or "merchier", from the Latin "mercarius", as agent derivative from "merx, mercis", merchandise. The word may have been introduced by the Normans after the Conquest of 1066. During the Middle Ages the term was used particularly of someone who dealt in textile fabrics, especially the expensive and luxurious types of cloth such as silks, satins, and velvets. Job-descriptive surnames originally denoted the actual occupation of the namebearer, and later became hereditary. The name was very early into Scotland, William Mercer witnessing two charters on behalf of the Abbey of Melrose in the year 1205, whilst Aleumnus Mercer, was bound over to keep the peace, as part of a bond between King Alexander 11 of Scotland, and King Henry 111 of England in the year 1244. Today there are a number of variant forms of the surname, these include Mercies, Marker, and Merchier(s). One family of the name "Merces" claim to trace their ancestry back to Thomas Mercer, who, in 1341, was empowered by Edward 111 to obtain money from the Constable of Bordeaux to raise troops in Aquitaine. Dorcas Mercer, aged 30 yrs., was one of the earliest colonists to the New World Colonies, embarking from London, England, on the "Assurance", bound for 'Virginea' in July 1635. The first recorded spelling of the family name is shown to be that of Gamel Mercer, which was dated 1168, in the "Pipe Rolls of Lincolnshire", during the reign of King Henry 11, known as "The Builder of Churches", 1154 - 1189. Surnames became necessary when governments introduced personal taxation. In England this was known as Poll Tax. Throughout the centuries, surnames in every country have continued to "develop" often leading to astonishing variants of the original spelling.
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Association des Mercier de l'Amérique du Nord :site of reference
http://www.famillesmercier.org/fr/familles-mercier
Le texte qui suit fait la démonstration, des origines du patronyme Mercier rédigées selon deux probabilités. La première hypothèse fut présentée par feu Ernest Mercier et tire ses origines du royaume de Mercie; c’est une reprise et est développée dans son volume « Mercier depuis des siècles » dont il en est l’auteur.
La seconde hypothèse tire ses origines des marchands français établis sur les bords de la Seine à Paris à partir du Xe siècle.
Le lecteur remarquera dans les textes, qu’il peut lui sembler y avoir de la redondance et que certaines définitions et explications se reproduisent dans l’une ou l’autre des probabilités. Ces faits sont intentionnels pour en faciliter la compréhension.
Origine du patronyme Mercier (Royaume de Mercie)
Dans la recherche de l’origine du nom de Mercier, il faut tenir compte qu’il y a eu en Angleterre un des sept royaumes qui portait le nom de Mercia ou Mercie. Les autres étaient: Kent, Sussex, Essex, Wessex, Northumbrie et Est-Anglie.
A son apogée, le Royaume de Mercie était délimité par la Tamise, la rivière Humber et le royaume de Galles. Le dérivatif de Mierce pour identifier les habitants de la Mercie signifiait peuple de la frontière du royaume de Galles.
Rappelons-nous que c’est vers le 3e siècle avant Jésus-Christ que s’effectua le grand déplacement des Celtes vers l’Europe. Ils conquirent alors les pays de la côte adriatique, dont la Grèce et l’Italie, et envahirent la France et l’Espagne. Certaines peuplades ont traversé la Manche et s’établirent dans les iles britanniques.
Suite à la conquête des iles britanniques par Jules César et l’établissement de l’empire romain, les dirigeants tolérèrent certaines coutumes barbares des Celtes, mais l’armée dut intervenir à plusieurs reprises pour mâter des révoltes et réduire au silence les anciens petits royaumes.
Selon la tradition, le royaume de Mercie aurait été fondé vers le milieu de VIe siècle par des tribus anglaises de l’est. Au VIIe siècle, on dénombrait déjà quelques 12,000 familles dans ce royaume.
Le premier roi mercien fut Icel. Cependant, le premier dont on retrouve le nom dans des documents officiels est le roi Penda qui régna de 626 à 655. Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’unité monétaire penny serait un dérivatif de pending, qui était une pièce de monnaie ainsi appelée en l’honneur du roi Penda et qui avait cours dans le royaume de Mercie.
Le plus puissant des rois merciens fut Offa, qui régna de 757 à 796. Son règne contribua largement à l’unification de l’Angleterre et son influence se fit sentir sur presque tout le sud de l’Angleterre. Après sa mort, le royaume se retrouva affaibli et fut ravagé par les invasions danoises et les incursions des royaumes voisins.
En 829, le royaume de Mercie fut conquis par le royaume de Wessex. Même s’il reconquit son indépendance 7 ans plus tard, il ne retrouva pas l’influence qu’il avait déjà connue, et il fut finalement annexé à Wessex en 918.
Les rois merciens se sont convertis au christianisme vers le milieu du VIIIe siècle et ont souvent fait la guerre pour défendre leur territoire. Il ont finalement été vaincus par les danois (Vikings) et les français.
Pendant le dernier siècle de la période saxonne, les dirigeants de la Mercie ont détenu des postes semi-royaux: princes, comtes, etc. et ont occupé divers postes diplomatiques.
La Mercie fut au coeur des royaumes anglo-saxons qui ont pavé la voie aux rois anglais du Xe siècle et à la conquête de l’Angleterre par Guillaume Le Conquérant en 1066. Alors, il n’y avait plus de frontière entre l’Angleterre et la France.
Pourquoi toute cette histoire?
Une hypothèse veut que le nom de famille Mercier provienne du royaume de Mercie. C’est ce que soutient Ernest Mercier dans son livre Mercier depuis des Siècles publié en 1987.
Selon l’auteur, lorsque Guillaume de Normandie obligea les britanniques à se donner un patronyme, il est tout-à-fait logique de conclure que les descendants des rois Merciens, oeuvrant dans le domaine de la diplomatie depuis environ un siècle, aient choisi le nom de Mercier comme patronyme. Il se peut que le nom de Mercier ait été adopté par les habitants de l’ancien royaume de Mercie.
Le royaume de Mercie disparu, la frontière abolie entre l’Angleterre et la Normandie, les Mercier ont alors pu s’étendre vers le sud, en Normandie, puis dans le reste de la France, la Suisse et l’Allemagne.
Certains auteurs soutiennent que le nom de Mercier provient de l’occupation de ceux qui vendaient des toiles, des soies et divers tissus et qui, de façon générale, s’adonnaient au commerce. L’essor des échanges commerciaux les a fait voyager partout en Europe, et ils vont jusqu’à faire circuler des fourrures, des cuirs, des vins, des épices, etc., et ils deviennent ainsi des gens riches et importants. On sait qu’il existe du champagne Mercier et des montres de fabrication suisse Mercier de grande renommée.
Ces hypothèses ont sans doute leur valeur et un fondement très intéressant, surtout lorsqu’on songe à d’autres noms dérivés de métiers ou d’occupations: Boulanger, Charpentier, Chartier, L’Ecuyer, Maréchal, Brasseur, etc.
Cependant, l’hypothèse que le nom Mercier provient des habitants du royaume de Mercie nous semble la plus intéressante pour le moment, car c’est en Angleterre et en Ecosse que les plus vieux documents situent la présence de personnes portant le nom de Mercier, LeMercier, Mercer et LeMercer. La présence de Mercier en France n’est rapportée qu’un siècle plus tard.
Origine du patronyme Mercier (marchand)
Outre l’hypothèse de feu Ernest Mercier, auteur du volume « Mercier depuis des siècles », voulant que le nom de famille Mercier provienne du Royaume de Mercie en Angleterre au Xe siècle, une autre hypothèse toute aussi plausible veut que ce nom tire ses origines de France. Son apparition coïnciderait avec celle de l’établissement des marchands sur la rive droite de la Seine à Paris au Xe siècle.
Il est à noter que ce patronyme est très répandu en Europe francophone notamment en Belgique, en Suisse et surtout en France où on en retrouve dans les régions du Loiret et de la Gironde, en Vendée, en Bourgogne et en Savoie, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne, la Marne, la Haute-Marne, en Normandie et l’Ain.
En Europe, ce patronyme a plusieurs dérivés, diminutifs et variantes: Mercereau, Merceron, Marceron, Marcheret, Lemercier, Demersseman, Marcé, Merchier, Merceur, Merceret, Mercer, Mercher, Merchez, Merchié, Merchiers, Merchiez, Merser, Mersour, Marcé. Certaines de ces appellations ont variées et évoluées selon la région et la langue locale soit, du breton, du flaman, de l’occitan.
Évidemment le Canada et les États-Unis n’échappent pas à cet essaimage. Québec (Canada), est l’endroit où ce patronyme a pris racine en Amérique du Nord en 1647 avec l’arrivée du 1er Mercier, Jullien, suivi de plusieurs autres jusqu’en 1793 et quelques autres par la suite jusqu’au 20ième siècle. Ce sont les descendants de ces individus portant ce patronyme, venant de plusieurs villes ou villages de France et de Belgique qui ont essaimés, se sont multipliés et envahis, si l’on peut dire, presque tous les coins de l’Amérique du Nord. En premier lieu et surtout le Québec mais aussi en Nouvelle-Angleterre, en Louisiane, en Orégon et aux Illinois.
Outre cette théorie, subsiste une autre possibilité de la provenance du patronyme. Au Moyen Âge[1] on disait : «Merciers, marchand de tout, faiseurs de rien », la définition de ce métier à l’époque. Chaque artisan à l'origine vendait seulement ses produits; tous les métiers n'existaient pas en grand nombre et variaient d’importance d’une ville à l’autre. Il était donc indispensable qu'il y eût des gens pour se charger de rassembler les marchandises les plus diverses et les mettre, sous un même toit, à la disposition des acheteurs et la population.
Ces marchands, qui servirent ainsi au Moyen Âge d'intermédiaires entre le public et les fabricants, on les appela merciers. Toutefois, le mot mercerie avait bien plus d'étendue ; il vient du mot latin merx, qui signifie tout ce qui se vend et de l’ancien francisque merz qui signifie marchandise.
Un mercier, c'était à l'origine un négociant en gros. On distinguait deux sortes de merciers. D'abord ceux qui allaient au loin chercher les marchandises précieuses; ils se rendaient dans ces curieuses foires, où les marchands de tous pays se retrouvaient pendant quelques semaines et d'où ils revenaient dans leur patrie avec des mulets chargés de ballots. Puis il y avait les merciers sédentaires, qui recevaient des premiers les marchandises coûteuses ou qui commandaient aux fabricants de la ville là où ils se trouvaient les objets dont ils avaient besoin.
À une certaine période, ces marchands se regroupèrent dans un but qui déjà à cette époque était évident, soit d’avoir plus de pouvoirs auprès des autorités royales. La corporation des merciers vit donc le jour, et est l'une des plus anciennes; au XIIe siècle, en 1137, nous les rencontrons dans un acte où on leur concède un droit de place dans les halles de Champeaux[2].
Comme tous les métiers tenant de près ou de loin à la mode, aux habits ou aux armures, les merciers eurent dès cette époque une importance exceptionnelle : cette prépondérance venait sans doute du fait que les merciers employaient un peu de toutes les matières précieuses, l'or, l'argent dans les orfrois[3] et les bordures, les perles et les joyaux dans les broderies. Ils ne pouvaient fabriquer aucun ouvrage en première main, mais seulement les enjoliver, comme, par exemple, garnir des gants, attacher des passementeries (galons) à des habits confectionnés, à la différence des autres corporations qui pouvaient à la fois vendre et manufacturer.
Les merciers parisiens étaient groupés sur la rive droite au Moyen Âge; les plus estimés se trouvaient, au XIIe siècle, rue Quincampoix, puis ils se rapprochèrent des Halles où, depuis le règne de Louis VII, ils possédaient une place fixe. Plus tard, quelques-uns s’installèrent de l’autre côté de la Seine; beaucoup d'entre eux prirent place au Palais de justice, dans la galerie qui faisait face à la cour d'entrée.
Au XIIIe siècle, ils vendent et fabriquent eux-mêmes. Les femmes peuvent travailler du métier, il y a des maîtres, maîtresses et apprentis. La fabrication porte sur les décorations, les applications de broderies sur soie, sur les bordures plus simples, les bourses, les bas, les menus objets de toilette brodés et ornés. Cette fabrication est très surveillée. Les merciers ne peuvent broder sur parchemin ou toile ; la soie seule est autorisée. Les produits d'Orient, en général, étaient peu estimés et l’on prohibait l'or importé d’orient; on empêchait le mélange du vieux et du neuf, celui du fer avec l'or, et les prud'hommes ou gardes du métier avaient reçu l’ordre de détruire sur le champ tout ouvrage ainsi fabriqué.
Le « Dit »[4] du mercier, petit poème composé spécialement sur ce métier, énumère longuement les objets mis en vente par les maîtres, et qui étaient généralement des merveilles de richesse et de splendeur. Certaines statues des cathédrales de France attestent la réalité de ces descriptions ; celles du portail occidental de Chartres, par exemple, donnent une idée de la perfection des travaux de mercerie. Tantôt ces décorations étaient quadrillés, parés de couleurs vives, échiquetés comme un damier, tantôt ils étaient semés de cabochons, de perles, de saphirs fixés au galon.
C'étaient les gens d'église et non les laïques qui employaient le plus ces riches ornements. Peu de séculiers les cousaient à l'encolure de leurs robes, car ils étaient lourds et difficiles à plier aux étoffes légères ; mais il n'en reste pas moins que la consommation énorme de ces objets avait donné aux merciers une situation particulière parmi les corps de métiers.
Au XVIIe siècle, quand les communications devinrent plus faciles, et que des produits plus nombreux purent s'entasser dans la boutique des merciers, la mercerie se partagea en une vingtaine de spécialités, et on eut ainsi des marchands joailliers, des marchands quincailliers, des marchands papetiers, des marchands bimbelotiers3 qui vendaient des jouets d'enfants. Tous ces négociants devaient faire précéder à leur prénom, le nom du métier dont ils vendaient les produits, du mot «marchand» pour rappeler qu'ils ne fabriquaient rien eux-mêmes, et se mettre ainsi à l'abri des procès que les industriels n'auraient pas manqué de leur intenter.
Au XVIIIe siècle, le plus célèbre des magasins de mercerie à Paris était le Petit Dunkerque, qui se trouvait au bord de l'eau, à l'angle du quai Conti et de la rue Dauphine. Au XIXe siècle, l'équivalent des merceries d'autrefois furent les grands magasins de nouveautés. Tandis que les merceries d’avant 1789 n'étaient le plus souvent que des boutiques sombres, les magasins de nouveautés étaient de vrais palais. Sous la Restauration[5], au temps de Louis-Philippe, ils étaient encore petits; mais avec la fin du Second Empire[6], ils s'agrandirent ; des maisons comme le Louvre ou le Bon Marché, célèbres dans le monde entier, sont devenues, par suite du renouvellement constant de leurs marchandises et de leurs applications à suivre les mille et un changements de la mode, de véritables expositions permanentes.
Le roi des Merciers — Avant leur union avec les drapiers, en 1703, les merciers possédaient une administration particulière, assujettis à des statuts obtenus en 1545.
Ils avaient ce qu'on appelait le roi des merciers pour chef de la corporation. Après une assez longue durée, la charge de roi des merciers, a été supprimée provisoirement par le roi François 1er, puis rétablie par Henri III. On attribue à Charlemagne l'institution du roi des Merciers, office qui a existé jusqu'en 1597 lorsqu’elle fut définitivement mise de côté par ordre de Henri IV. Il est possible de consulter ces statuts, repris dans Etienne Boileau et publiés au milieu du XVIIIe siècle. Le roi des Merciers avait aussi la responsabilité de l'inspection des poids et mesures et il délivrait les brevets d'apprentissage et les lettres de maîtrise; il surveillait la qualité des marchandises; il percevait des droits élevés et des lieutenants le représentait dans les provinces.
La rue des Merciers à La Rochelle - Pendant l'automne et l'hiver, les Rochelais succèdent les touristes du printemps et de l'été dans les rues de la cité. Ils peuvent ainsi, tout à loisir, revivre ce que vivait les Rochelais qui y circulaient il y a des siècles dans ces mêmes rues où se garaient les carrosses ou les chaises à porteurs, prédécesseurs des véhicules automobiles.
Le tracé de ces chemins n’a guère subit de modification, sous réserve de quelques alignements. Le village de Cougnes fut la souche de La Rochelle, mais cette dernière fut plus précisément entourer par la muraille qu'éleva, vers l'an 1100, le duc Guillaume X d'Aquitaine et qui suivrait, aujourd'hui, le tracé des rues Rambaud, Minage, des Dames.
Cette partie de terrain avait un point culminant à 8 mètres au-dessus de l'océan (site de la cathédrale) et les rues qui y partaient allaient rejoindre celles parallèles à la muraille : rue des Merciers, du Temple, de Chef de Ville.
La rue des Merciers fut d'abord, au XIIIe siècle, tout simplement la Grande rue. Il est probable que sa situation, un peu à l'écart du port fit qu'elle vit s'installer des boutiques de produits manufacturés (draps des Flandres, d'Angleterre ou du Poitou) et d'autres articles s'y rattachant.
Une charte de 1286 nous dit que c'est la rue du marché où l'on vend les draps, les linges, etc…. Elle prit donc le nom de rue des Merciers et au XVIIe siècle celui de rue des Drapiers. Les marchandises disposées dans ses magasins jouissaient du droit de franchise. Puis, elle devint la Grande rue des Merciers, mots qui furent gravés dans la pierre en 1815 et qu’il est encore possible de lire.
Des modifications ont été apportées depuis, et la majorité des arcades ont disparu au cours du XVIIIe siècle. Celles qui subsistent nous donnent une idée de ce qu’était cette rue. Maintenant cette artère offre aux rochelais et aux visiteurs, des maisons avec décoration Renaissance et plus contemporaines. S’ajoutent également des arcades de conception différente.
Les Rochelais peuvent voir bien d'autres détails qui les enchantent dans cette rue des Merciers, qui garde encore de nos jours l'histoire de la mercerie d'antan.